Édito
Un avenir dans la continuité pour les œuillons et Longeaigue
Les domaines agricoles des œuillons et de Longeaigue resteront des biens publics. Le Conseil communal veillera à ce qu’ils soient entretenus, sans prévoir d’évolution pour autant.
Le Conseil communal a pris acte de la décision populaire de conserver en mains publiques les domaines agricoles des œuillons, à Noiraigue, et de Longeaigue, à Buttes, dont la vente était combattue par des référendums du POP. En réponse à une interpellation de celui-ci lors de la dernière séance du Conseil général, l’exécutif communal a dressé un point de situation quant à leur avenir.
Pour le domaine de Longeaigue, le bail conclu en 2011 a une durée de 20 ans. Tant que le fermier remplit ses obligations, ce qui est entièrement le cas actuellement, il n’y a pas lieu de revoir les termes du contrat, ni l’échéance. Seul changement : le fermage sera adapté à la baisse compte tenu de l’expertise menée par l’autorité compétente.
Les fermiers du domaine des œuillons disposent quant à eux d’un bail qui arrivera à échéance en 2025. Toutefois, dans la mesure où les baux agricoles offrent, avec raison, certaines garanties aux locataires compte tenu des enjeux d’une exploitation agricole, le bail sera à son terme renouvelé pour six ans, sous réserve, ici aussi, de manquements graves des locataires à leurs obligations.
Ainsi que le Conseil communal a eu l’occasion de le préciser à de nombreuses reprises, il n’entend pas étendre le domaine des œuillons et le projet d’une infrastructure touristique publique, que les référendaires ont évoquée dans la presse, n’est pas à l’ordre du jour. L’exécutif estime que l’attractivité du site du Creux du Van est largement suffisante et que si le développement touristique régional justifie bien des soutiens publics, ceux-ci trouvent ailleurs des concrétisations aux effets plus pertinents. Consécutivement à l’expertise réalisée récemment, laquelle tient compte des derniers investissements réalisés sur ce domaine, le fermage du bail des œuillons sera quant à lui revu à la hausse.
En résumé, dans le respect de la votation populaire, le Conseil communal s’attachera à l’entretien de ces domaines, en rénovant les infrastructures qui le demanderont, mais il n’entend pas dépenser davantage que le strict nécessaire.