Ils décollent à nouveau
Tout juste sorti des 100 kilomètres des Mines réjouies, le couple Fatton a repris du service du côté de lʼaérodrome de Vesoul-Frotey. Une boucle de 3.75 kilomètres avait été préparée autour de la piste dʼatterrissage le 5 mars, avec départ à 9 h. Quinze coureurs étaient dans les starting-blocks pour cette compétition au nom original : les 6 h de la Patatʼoff. Une référence au vaste plateau calcaire de plus de 200 hectares quʼaccueille ce lieu idéal pour la production de patates.
« La routine mais pénible quand même »
Pour revenir sur notre boucle de course à pied, il est bon de noter quʼil y avait cinquante mètres de dénivelé par tour. Anecdotique ? Sur six heures, pas vraiment !
Ma montre indiquait 900 mètres de dénivelé positif quand je lʼai arrêtée. Ce parcours vallonné était usant au bout dʼun moment mais la température agréable nous a un peu aidés,
analyse Christian. Le Néraoui a pourtant semblé aller de mieux en mieux au fil des heures, remontant de la troisième à la deuxième place au tiers de la course. Puis, il est passé en tête un peu plus tard sans sʼen rendre compte puisque le coureur en tête était arrêté à un ravitaillement.
Cʼétait sympa même si jʼai eu des crampes et les pieds qui brûlaient. La routine quoi mais pénible quand même.
Quatre coureurs au-dessus des 60 kilomètres
Christian termine finalement en ayant parcouru 68.340 kilomètres, soit 5 minutes 16 par 1000 mètres de moyenne. Julia a réussi le deuxième meilleur total (65.840 bornes) en dépassant Antony Zanetti dans le dernier tour (65.510 bornes). Longtemps devant, Sylvain Aubry a fini au pied du podium mais il a passé le cap des 60 kilomètres (63.75 km). Deuxième femme, Virginie Pequignot a échoué de peu à franchir cette barre symbolique (59.82 bornes). Statistique intéressante, le plus jeune des coureurs est né en 1977. Comme quoi, il nʼy a pas dʼobsolescence programmée pour la « machine humaine ».