Comment manipuler l’opinion publique en noyant le poisson!
Pour faire suite à l’article de Gabriel Risold dans la rubrique chronique régionale du Courrier du Val-de-Travers hebdo du jeudi 4 mai, permettez-moi ici de réagir à ce que j’ai lu.
Personnellement je n’ai rien compris à cet article, tant le contenu est fumeux. Et je ne mets pas en cause le journaliste, qui a fait son travail certainement au plus proche de ce qu’il a entendu. Une phrase m’a particulièrement interpellée.
« Notre rôle est de trouver les meilleures mesures, les plus adaptables pour prévenir tout impact ou de les réduire au minimum acceptable », résume Emmanuel Contesse. Pour le directeur de Natura il est possible d’amener une plus-value environnementale du site grâce à un ensemble de mesures et ce malgré la construction d’éoliennes.
Alors je pose une question, le directeur de Natura travaille-t-il pour la préservation de la nature ou travaille-t-il pour soutenir les intérêts des promoteurs d’éoliennes ?
Lorsqu’il s’agit de construire une centrale éolienne industrielle d’une douzaine de machines qui feront 180 mètres ou plus, dans un endroit connu pour la richesse de sa biodiversité et son importance paysagère, il n’est pas possible de parler de « plus-value environnementale », voyons ! C’est de destruction qu’il est question. Je m’étonne que des biologistes formés à leur tâche collaborent de la sorte à la destruction de notre cadre de vie.
Denyse Hay, Couvet