Enfin ! Première victoire depuis le Covid !

Jérémy Piaget, la voilà enfin cette première victoire du BC Fleurier. Pouvez-vous nous dire comment vous l’avez vécue  ?

Nous avons eu énormément de plaisir à vivre ce match intense. L’équipe courait après ce résultat depuis la fin du Covid. C’est très long. Ce qui est bien, c’est que nous avons pu profiter de chaque minute de ce duel contre Hünibasket. Le public nous a vraiment portés pour ne pas lâcher en cours de route. Quand l’arbitre a finalement sifflé la fin de la rencontre, c’était un mélange d’émotions très fortes que chacun a vécues à sa façon (sauts, cris, accolades…). La majorité des joueurs s’est ensuite rendue en ville pour boire un verre ensemble.

Qu’est-ce qui vous a permis de l’emporter cette fois-ci alors que vous aviez toujours échoué jusque-là ?

Je pense que l’échec nous a construits. Nous avons heureusement une très bonne ambiance d’équipe et cette cohésion nous a permis de progresser à chaque sortie malgré les défaites. Il nous reste encore beaucoup de choses à améliorer mais nous sommes sur la bonne voie et cela fait vraiment du bien.

Qu’est-ce qu’il vous manque encore pour poursuivre votre progression. Vous arrivez à le dire ?

Oui, c’est assez clair dans nos esprits ! Je pense qu’il nous faudra impérativement un coach, dévolu à 100% à cette fonction. Aujourd’hui, nous n’avons pas de coach fixe et nous profitons simplement de l’expérience des anciens. C’est bien mais il faut mieux structurer les choses selon moi. Pour parler plus globalement du club, qui vient de s’étoffer d’une équipe féminine, il manque juste quelques encadrants passionnés. En résumé, je suis convaincu que le club a un très bel avenir avec quelques mains supplémentaires.

Vous êtes donc convaincu que le basket a un rôle à jouer au Val-de-Travers ?

Je vous le dis rien qu’à vous hein… mais un comité est en train d’être mis en place afin de bien préparer la saison prochaine. Le BC Fleurier a donc totalement sa place dans la région. La dynamique de changement actuelle le démontre pleinement. Des jeunes s’investissent pour apporter de la nouveauté au club tout en développant sa structure. Nous voulons promouvoir ce sport dans notre belle région.

Et au niveau des effectifs, la courbe est-elle aussi positive ?

Parfaitement ! La saison prochaine risque d’être d’un tout autre type que celle qui s’achève pour notre première équipe. On va accueillir de nouveaux éléments pour nous renforcer. On espère continuer dans cette belle énergie chez les jeunes également. Nous porterons une attention particulière sur la formation.

Cela fait plusieurs années que la reconstruction a débuté. La fin du tunnel approche aujourd’hui ?

Vous avez raison et la reconstruction prend parfois du temps. Mais je suis désormais convaincu que les choses sont en train de bouger et que tout va changer dans le futur. Nous avons la cohésion et la motivation de notre côté. Le basket est un sport d’équipe où les amitiés se créent à travers de beaux moments sportifs. Cet aspect social, tout en s’amusant autour d’une balle orange, est la force de cette discipline.

Vous, c’est ce qui vous a attiré sur le parquet ?

Oh vous savez je suis jeune mais je joue au BC Fleurier depuis que j’ai 6 ans. J’ai surtout choisi ce sport pour son intensité. J’aime aussi la précision qu’il requiert. J’ai entendu parler du club pour la première fois grâce à mes parents et à un ami qui s’entraînait déjà là-bas. J’ai entendu dire que c’était le plus vieux club de basket du canton encore en activité (1948) et qu’il a connu de belles mais lointaines belles années.

Kevin Vaucher