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«Survivre chez les pros est un combat permanent»
Boxe
4 juillet 2025

Samuel Girardier

« Survivre chez les pros est un combat permanent »

Arrivé sur le tard sur le ring, du côté du BC Val-de-Travers, Samuel Girardier a beaucoup travaillé avant de beaucoup progresser en peu de temps. Six ans après ses débuts, il a goûté à l’univers professionnel en 2023. Hélas, l’expérience a tourné court en raison notamment d’une blessure handicapante qui l’a contraint à retourner en catégorie amateur en 2024. Sans grande concurrence à ce niveau, le Vallonnier de 25 ans a choisi de retenter sa chance chez les pros même si cela l’oblige à renouer avec un quotidien parfois ingrat mais enrichissant. Il se livre à poings ouverts quelques semaines avant son grand duel de retour !

Boxer chez les pros, c’est donner des coups mais c’est surtout savoir les éviter et esquiver les obstacles hors du ring

Il est 5 h 30. L’heure à laquelle Samuel Girardier ouvre les yeux pour « s’acérer les poings » et se préparer pour son premier entraînement qui prend la forme d’un travail de force ou de technique. Une fois ce « warm up » exécuté, le Vallonnier change de costume pour enfiler celui du travail, – de son vrai travail – qui lui permet de remplir son estomac de jeune loup qui a faim. « Je suis programmateur-régleur dans le domaine de la mécanique de précision sur fenêtre. Mes revenus de boxe sont encore très accessoires, je suis obligé de faire des doubles journées de travail », dévoile-t-il.

Sur les traces de sa… grand-mère !

Une fois de retour du boulot, Sam repart au charbon en s’offrant 2 h 30 de boxe dans le courant de l’après-midi. Même le dimanche est consacré à un petit footing ou à un petit face-à-face avec un sparring-partner. « Cela fait bien longtemps que je n’ai plus eu de jour de repos. Je ne sais même plus à quoi ça ressemble », se marre-t-il avec le sourire qui le caractérise. Pour garnir encore un peu plus sa semaine, il donne également deux cours hebdomadaires au sein du boxing club Val-de-Travers, là où il a appris à boxer, essentiellement sous la responsabilité de Stéphane Berger.

C’est assez drôle de me dire que la salle de boxe se trouve sur le site Dubied, où ma grand-maman a travaillé à l’époque.

Samuel a annoncé la couleur directement

Lorsque le jeune boxeur est arrivé au club, il n’y est pas allé par quatre chemins, il a envoyé un crochet de sincérité à son entraîneur Stéphane : « Je veux devenir boxeur professionnel dans les prochaines années ! » La réaction amusée du formateur tranche avec celle qu’il a eue 5 ans plus tard lorsqu’il lui a gentiment suggéré de pousser une nouvelle porte pour continuer sa progression. Après différents tests, c’est finalement à Neuchâtel, au sein de la Fight Move Academy, qu’il trouve la clef de son épanouissement sportif. « Je commence cette année ma 3e année de collaboration avec mon coach François Furtade, un grand connaisseur du noble art qui a déjà eu quelques bons boxeurs sous son aile. » Le soutien de quelques sponsors serait la cerise sur le gâteau, avis aux amateurs !

Éliminer toutes les tentations pour rester « focus »

Le 11 octobre prochain, ils vivront un moment important ensemble : le retour de Samuel Girardier dans la cour des pros, au Casino de Montreux. Le jeune homme veut croire que cette deuxième expérience dans l’élite sera la bonne : « J’ai plus d’expérience et je me suis entièrement recentré sur la boxe. Je vis désormais seul dans un petit studio pour éviter toute tentative de distraction. Je n’ai plus que la boxe en tête », dit celui qui avoue avoir trop souvent succombé à la fête et à ses excès dans le passé. Maintenant, même sa déco – constituée de ceintures de boxe – le renvoie directement dans les cordes du ring. C’est ce qu’on appelle le « focus total » ! Sam sait qu’il n’a pas le droit de manquer sa cible une deuxième fois… « Revenir plus fort était ma seule option pour y arriver… »

Kevin Vaucher

Payer les adversaires pour avoir le droit de les boxer !

Blessure à la mâchoire, manque de rigueur et problèmes financiers ont marqué son premier passage chez les professionnels. Samuel Girardier entend bien éviter les deux premiers « pièges » mais sait que le troisième est une réalité tenace dans ce milieu où « il faut payer les adversaires meilleurs que soi pour les boxer. » Or, c’est justement en battant des boxeurs légèrement plus renommés que soi qu’un combattant parvient à gravir les échelons et à devenir lui-même attractif pour les autres. « Ce sont les promoteurs qui gèrent l’organisation des combats mais c’est au boxeur qui demande le combat de payer les frais de son adversaire qui se déplace (frais d’hôtel, cachet,…). Pour vous donner une idée, j’ai été rémunéré 1300 euros pour un combat pro en France (2023). » Son bilan dans l’élite affiche une victoire pour deux défaites.

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