• Facebook
  • Instagram
Courrier du Val-de-Travers hebdo
  • Rechercher
  • Menu Menu
  • Facebook
  • Instagram
  • Exclusivités web
  • Actualité
  • Rubriques
    • Commune
    • Chroniques
    • Où sortir
    • Billets
    • Politique
    • Portraits
    • Lettres ouvertes
    • Faits divers
    • Traditions
  • Sport
    • Football
    • Volleyball
    • Hockey sur glace
    • Sports d’hiver
    • Tennis
    • Cyclisme
    • Course à pied
    • Tir
    • Lutte
    • Autres
  • Journal digital
  • Contact
  • Rechercher
  • Menu Menu
Vous êtes ici : Accueil1 / Exclusivité web2 / Aux Garages Hotz, la carrosserie se conjugue avec haute technologie
Exclusivité web
10 avril 2023

Aux Garages Hotz, la carrosserie se conjugue avec haute technologie

Ce n’est pas le plus vieux métier du monde mais presque ! Il y a plusieurs siècles, le carrossier était celui qui s’occupait des carlingues des diligences. Aujourd’hui, c’est toujours un métier physique où il ne faut pas avoir peur de se salir les mains. Mais c’est aussi devenu un domaine où les nouvelles technologies ont toute leur place. J’en veux pour preuve la nouvelle carrosserie des Garages Hotz de Travers. Cet espace de 500 mètres carrés est doté d’un équipement dernier cri impressionnant. Local de peinture sous pression, machine infrarouge et UV, cabine de giclage économique, ou encore robot-mélangeur de peinture automatique, on a fait le tour du propriétaire avec le responsable carrosserie Mathieu Wyttenbach.

Première étape : les box de travail à aspiration automatique

La carrosserie Wyttenbach fait désormais partie intégrante des Garages Hotz. C’est pour cette raison qu’un espace de travail de 500 mètres carrés a été construit en-dessus du garage de Travers. Mathieu Wyttenbach et cinq collaborateurs ont pris possession du lieu en janvier de cette année. « Avant, j’avais ma carrosserie à Couvet. Mais il était logique que je m’installe ici comme je l’ai vendue à Valentin Hotz. » Ce changement d’environnement de travail s’est accompagné d’une évolution drastique de matériel. Dans son nouvel espace de Travers, il dispose d’un équipement de haute technologie d’une valeur globale de 300’000 francs. Deux « box » modernes permettent de travailler dans d’excellentes conditions. « Ils sont équipés d’une aspiration automatique au sol qui aspirent les poussières et les molécules en suspension. »

L'un des box de travail avec les grilles d'aspiration au sol.
Le deuxième box de travail est équipé d'une machine à infrarouge et à UV.
Cette machine permet de sécher les couches de peinture beaucoup plus rapidement.

Deuxième étape : la machine à infrarouge et à UV

Parmi les technologies modernes, on trouve notamment une machine sur rail, utilisée pour sécher plus rapidement les couches de peintures. « Nous arrivons à faire prendre une couche de fond en six minutes alors qu’il faut 25 à 30 minutes en temps normal. Cette machine nous offre aussi un gain de temps certain en nous permettant de cibler la zone à traiter. On n’a plus forcément besoin de démonter un capot entier pour corriger un dégât (rayure,…). Par ricochet, nous ne touchons pas non plus aux capteurs, particulièrement sensibles, des voitures. Tous ces éléments débouchent sur une plus grande efficacité. » Les carrossiers y gagnent car ils sont plus rapides et ils peuvent enchainer plus facilement les clients. Et les clients eux-mêmes y trouvent leur compte car qui dit moins de main d’oeuvre dit forcément réduction des coûts. Par ailleurs, comme l’immobilisation des véhicules est moins longue (1 journée à une journée et demie), les frais liés aux véhicules de remplacement sont également réduits.

Troisième étape : le laboratoire fermé hermétiquement

« Ici, c’est le laboratoire. Il faut vraiment qu’aucune poussière ne rentre dans le local. C’est pourquoi il est sous pression et il est équipé d’une porte totalement hermétique. Si la porte est mal fermée, les lumières s’éteignent automatiquement et il est impossible d’y travailler. Notre gamme de teintes permet de couvrir 70’000 références de peintures. » Et comme les autres espaces, le laboratoire n’échappe pas à son petit atout technologique. « C’est un robot qui s’occupe de couler le bon mélange de couleur dans un pot (image 1 et 2 ci-contre). Ce pot est ensuite introduit dans un mélangeur (image 3) puis fixé à un pistolet de giclage pour carrosserie (image 4). »

Mais Préalablement, le bon mélange est validé par un carrossier. « Ou alors, nous utilisons un appareil photo à peinture. Celui-ci prend trois photos de la couleur souhaitée (par exemple sur un capot d’un véhicule) puis l’ordinateur nous renseigne immédiatement sur la référence la plus proche de la teinte en question. Cette machine est tellement précise dans son analyse que nous avons parfois quelques surprises. Par exemple, si nous devons gicler une peinture sur une carrosserie grise d’une voiture de marque Toyota, il arrive que ce soit une teinte de gris Suzuki de notre gamme qui obtienne le meilleur taux de correspondance avec la couleur cible. »

Quatrième étape : la cabine de giclage et les panneaux solaires

Lorsqu’on entre dans la cabine de giclage (image 5), c’est comme si on poussait la porte d’une piscine intérieur (l’odeur de chlore en moins). Il fait chaud ! « Effectivement ! De l’air chaud est propulsé par le haut et aspiré par le bas. Cela permet d’absorber directement les solvants de peinture présents dans l’air. L’avantage de cette cabine est d’avoir un grand nombre de néons qui offrent une visibilité et une clarté exceptionnelles. Comme tous les autres espaces de travail, elle est intelligente et économique. Dès qu’on arrête d’appuyer sur le pistolet, le système d’aspiration se met en veille. C’est pareille pour la ponceuse et les autres systèmes d’aspiration. En termes d’économie d’énergie, on est vraiment dans le top de ce qui se fait sur le marché. » En plus, le toit de la nouvelle carrosserie est entièrement couvert de panneaux solaires. Et comme le garage n’utilise qu’un tiers de l’énergie produite, le reste alimente le réseau du Vallon.

Cinquième étape : quand les carrossiers se font « chirurgiens »

Pour conclure ma visite, Mathieu Wyttenbach me propose de déconstruire un mythe. Alors, allons-y ! « Beaucoup de personnes pensent encore que nous dégrêlons les capots avec des ventouses. C’est totalement faux. » Pour soigner les véhicules grêlés, les carrossiers ont besoin d’une table d’ustensiles, comme les chirurgiens. « Chez nous, on appelle ça des leviers. On choisit le bon levier en fonction de l’impact que l’on doitredresser sur la carrosserie. Puis, on le glisse sous la zone de l’impact pour la travailler, jusqu’à qu’on arrive au « point zéro ». » Par « point zéro », le responsable carrosserie des Garages Hotz veut dire « jusqu’à que la carrosserie surface soit à nouveau plate ». Cette action demande beaucoup de savoir-faire, c’est presque un travail de chirurgien. Si la carrosserie est trop redressée et que cela fait une bosse vers le haut, le carrossier a d’autres ustensiles pour revenir au « point zéro ». La prochaine fois que vous plierez votre carrosserie, vous penserez peut-être au travail de fourmi nécessaire pour « tout remettre à plat ».

Kevin Vaucher

Articles qui pourraient vous intéresser

Rubrique-TraditionConcours du Festival de la Chapelle aux Concerts Default ThumbnailUne place au Conseil d’État avec Céline Vara Val-de-Travers s’engage contre le harcèlement avec le dispositif Angela
Courrier Hebdo

Le journal

Nous soutenir

Abonnement papier

Tarifs des annonces

À propos

Historique

Imprimerie Montandon

Contact

Heures d’ouverture

Lundi-jeudi: 8h-12h / 13h30-17h
Vendredi: 8h-12h

Fermetures annuelles

Courrier du Val-de-Travers Hebdo 2025 | réalisé et maintenu par Karbonic - communication technique
  • Facebook
  • Instagram
Buttes : premiers coups de pioche en vue du futur mini-golfSortie de Pâques : course aux oeufs ou course « aux chevaux » ?
Faire défiler vers le haut