Un BCN Tour plus roulant en vue !

Pour beaucoup de fidèles du BCN Tour, la révélation du lieu des six étapes sonne le point de départ de la grande course neuchâteloise. Ça permet de se projeter, de mettre un coup de collier au niveau de l’entraînement tout en découvrant ce qui les attend, dans les grandes lignes. Comme d’habitude, la trace exacte ne sera dévoilée que quelques jours avant chaque étape afin de limiter l’afflux de coureurs dans les différents endroits traversés. Ceux-ci sont parfois privés et Christophe Otz était d’ailleurs sur le terrain, en début de semaine, pour trouver des arrangements avec les propriétaires. On le voit, et ça se sent, le BCN Tour approche à grands pas. Malheureusement, « la caravane du tour » ne s’arrêtera pas au Val-de-Travers cette année.

Presque au Val-de-Travers

Son dernier passage sur nos terres remonte déjà à 2019. Membre de la société Sport Plus, en charge de l’événement, Michel Sinz s’en explique très simplement : « Nous organisons des étapes dans des villages qui nous sollicitent. Pour que cela se concrétise, nous avons besoin qu’une ou plusieurs sociétés locales deviennent nos partenaires pour l’organisation. » Or, celles du Vallon ne se pressent apparemment pas pour en prendre la responsabilité. Dommage. « Nous avons failli trouver un terrain d’entente pour un départ depuis espaceVal mais ça ne s’est finalement pas fait cette année », précise Michel Sinz.

Le Locle au lieu de La Chaux-de-Fonds

Après le traditionnel galop d’essai de Marin, c’est donc une nouvelle fois Les Ponts-de-Martel qui auront l’honneur d’organiser une étape, le 26 avril. Puis, le peloton se dirigera du côté de Colombier pour la troisième étape. « Le parcours d’une dizaine de kilomètres sera spécial puisqu’il sera à cheval entre trois communes », révèle-t-il. On enchaînera ensuite sur Dombresson et… Le Locle. C’est une nouveauté 2023 ! Alors que le BCN Tour avait pris l’habitude de prendre ses quartiers à La Chaux-de-Fonds, lorsqu’il arrivait dans le haut du canton, les organisateurs ont souhaité innover avec une étape qui partira de la halle polyvalente du Communal (à côté de la patinoire).

Les coureurs locaux sollicités

Un lieu qui n’a pas été sans poser quelques défis en termes de pente. « Comme souvent, on demande à des coureurs locaux de nous faire une proposition de parcours. Ce sont eux qui connaissent le mieux les chemins de leurs villages. En fonction des propositions, on adapte ensuite le parcours pour tenir compte de différents facteurs. Ici, il y avait trop de dénivelé dans le parcours qu’on nous proposait. On a donc lissé un peu la trace. » Les organisateurs ajustent le parcours afin que les chemins soient assez larges pour pouvoir faire passer un peloton.  Ils doivent également faire attention à gêner le moins possible le flux du trafic routier.

Moins de dénivelé qu’en 2022

« En général, le départ et l’arrivée se font au cœur du village mais on se débrouille pour rapidement s’en éloigner. Cette année, on a aussi fait attention à ne pas faire grimper trop haut le pourcentage de dénivelé. On n’oublie pas que notre course est avant tout un événement populaire et que chacun doit y trouver un challenge adapté à ses capacités. » Avec cet ajustement, le staff a tenu compte des retours effectués par le peloton après l’édition 2022, jugée plutôt exigeante par une partie des coureurs. Les six étapes affichent un dénivelé positif compris entre 120 et 280 mètres. Le tout sur une dizaine de kilomètres à chaque fois. Le Courrier vous fera vivre  l’événement au plus près de l’action, à travers un dispositif spécial. Nous vous en dirons plus prochainement…

Kevin Vaucher