Non, ce n’est pas l’Espagne, il n’y a pas de taureau dans l’arène (quoique), mais des milliers de bipèdes qui piétinent l’asphalte. Une corrida ? C’est une course urbaine qui implique plusieurs tours au centre d’une ville choisie et au milieu d’une foule enthousiaste.

Un taureau et une vachette à gagner

À Bulle, la 45^e édition  de la corrida a vu l’armada africaine s’affronter pour les places qui comptent. Et qu’est-ce qu’on y gagne ? Eh bien, un taureau pour le vainqueur (nous y voilà) et une vachette pour la gagnante. Ainsi donc, c’est Baze Kasanesh Ayenew qui a couru les 6,2 km, en 19’10,  qui a été la femme la plus rapide. Côté masculin, la distance à parcourir était de 8.1 bornes et c’est Lobalu Dominic Lokinyomo qui a levé les bras, en 22’17.

Evodie Flückiger dans le top 15 à Bâle

Sur les 329 concurrentes, deux Vallonnières se sont mêlées à la joute. Isabelle Racine a terminé au 35^e rang (26’15) alors que Silvana Ferrari s’est classée en 181^e position. La «Féerrari» du cross-club a été la plus rapide de sa catégorie. Autre corrida, autre ville: Bâle!

La Baslerlauf attire des milliers de coureurs au cœur de la vieille ville. Et une «mini-fée» s’est particulièrement illustrée cette année. La Traversine Evodie Flückiger (U14) a parcouru les 3.250 kilomètres en 13’05, soit le 15^e meilleur chrono sur 127 participantes.