Lettres ouvertes
Notre belle langue mérite nos égards
Très chère Anouk Landry, j’ai bien lu votre mot. Si je suis fort aise que vous pensez aussi que le français soit beau lorsqu’il est bien écrit je souhaite toutefois répondre à votre argot.
Si d’emblée, je l’admets, ce combat singulier d’idéologie est teinté et c’est un fait, c’est au-delà de ça qu’est vraiment l’intérêt d’un texte bien écrit, pour bien plus de clarté.
Notre belle langue mérite nos égards de notre société, elle est la clef de voûte et malgré toutes ces tentatives d’écarts, c’est la lumière vitale sur notre route.
Les femmes ne sont pas, quoi que vous en pensiez, mises de côté, traitées sans civilité, la langue de Molière et ses subtilités, sachant mettre à l’honneur leurs esprit et beauté.
Une femme c’est beau, une femme c’est fort. Elles méritent donc de plus nobles élans. Leur statut, leur valeur, bien plus encore que l’or, ne se résument pas au simple point médian.
Chaque tout petit détail compte et c’est ainsi qu’en politique on n’a guère de grand répit. Préserver notre langue, c’est s’en montrer digne, c’est savoir résister aux tentations malignes.
Car en plus des impôts que nous voulons baisser ou des institutions qu’il nous faut alléger, notre langue elle aussi est une lourde tâche. Oui, c’est dans les détails que le Diable se cache.
J’espère par ces lignes vous avoir montré que nous savons aussi, et même à l’UDC, exprimer nos avis et toutes nos pensées dans un subtil élan écrit en vrai français.
Niels Rosselet-Christ, député et conseiller général UDC