Lettres ouvertes
Vous avez dit académique ou épicène ?
Je n’ai jamais vu autant de fois le mot « épicène » utilisé dans un article de mon journal favori, la semaine dernière !
5 ou 6 fois je crois, mais j’ai toujours, à l’école, été meilleure en français qu’en mathématiques.
Même si je suis absolument d’accord sur le côté ridiculement rédactionnel des textes avec points et barres obliques qui confèrent, j’en conviens, une lecture compliquée, je suis absolument d’accord avec la féminisation des termes utilisés traditionnellement « auteur » « docteur », « professeur » par leur pendant féminin et que Madame le ministre ou Madame le maire, se targue d’un article au féminin. Je me méfie par contre des idéologies conservatrices de certains acteurs/trices politiques de notre commune. (Tiens, mon Mac à moi m’a souligné en rouge, « acteurs/trices »… hi hi hi).
Et que dire des faire-part de décès très « vieille France » du style : « Madame Jean-Filémon Soulié, née Anna Chronique ».
Hélas certains impondérables persistent : « Infirmier, mon fils fait un stage de sage-femme ! », Madame Marine Le Pen restera toujours Le Pen (toute ressemblance avec les auteurs/es de cette motion ne serait que pure coïncidence !) et le cul devient l’accu, électrique, mais toujours masculin… allez comprendre.
En conclusion, à propos du français académique mentionné dans le texte des motionnaires (re tiens… épicène celui-là !), je me souviens des interventions des membres dudit parti, au temps de mon activité politique à Forum, je dirais davantage français campagnard, qu’académique et je n’ose imaginer les libertés orthographiques de leurs textes bafouillés en assemblée (souvenirs, souvenirs).
Il y a peut-être des priorités plus importantes dans cette commune et, à ce propos, j’en profite pour saluer la pertinence de la lettre ouverte de mon ami Arnaud quant au choix d’une identité visuelle confiée à une boîte de comm. du Littoral.
Ah, le merle s’est mis à chanter sur les hauteurs du Vallon, c’est le printemps.
Anouk Landry, Fleurier