Certes, nos souvenirs dʼamateur de sport garderont les images des médailles suisses ou des beaux moments de fair-play entre athlètes de différentes nations, mais ces émotions qui motivent lʼolympisme ne feront pas le poids face à la réminiscence de voir une dictature faire des Jeux le miroir magique dʼelle-même à la manière de ceux de 1936. Or, offrir des vitrines chatoyantes aux despotes est une impasse pour les organisations sportives. Un jour, même le public passionné se lassera de ce pathétique show mensonger, de cette « lèche » aux potentats et même la manne des droits TV ne suffira plus à combler le manque de crédibilité… Hormis les émois, ces jeux 2022 étaient à lʼimage de la neige : artificiels. Prions pour quʼils soient, du genre, les derniers…