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Vous êtes ici : Accueil1 / Numéros2 / Numéros 20203 / N° 2020.394 / La foire covassonne en 1956 vue par Jean-Pierre Walker
28 octobre 2020

Foire de Couvet

La foire covassonne en 1956, vue par le journaliste Jean-Pierre Walker

Annulée au printemps, la seconde foire annuelle de Couvet aura donc lieu demain. Un jour extraordinaire – au sens propre du terme – dans la vie locale et même régionale puisque, l’espace d’une poignée d’heures, il tranche complètement avec le train-train quotidien et renoue avec une tradition vieille de quelque trois siècles même si cette année, l’ambiance sera différente.

En 1956, Jean-Pierre Walker, journaliste et comédien de talent, écrivait au sujet de ce grand marché covasson :

Dès le pont et jusqu’en haut de la Grand-rue, se tient la foire proprement dite, avec les bancs, les étalages des marchands et des camelots. Ici, on trouve de tout : du neuf, du vieux, habits, chaussures, chapeaux, nouveautés sensationnelles. Au printemps, les « plantons »; en automne, pommes, poires, légumes de garde. Et les saucisses grillées à point, les marrons chauds, caramels, cornets à la crème… et puis des piles comme ça de vaisselle pas trop dommage qui tente surtout les metteurs en scène… de ménage. Tout au long de la Grand-rue, ce sont les marchands qui occupent les trottoirs, dominant le flot des passants, véritable marée qui ne cesse de monter, descendre et remonter la rue. Il y aurait tout un article à faire sur la verve des bonimenteurs, les apostrophes, les marchandages, la mine réjouie des gosses, s’il était possible de prendre autre chose que des fausses notes dans la cacophonie des carrousels, des orgues de Barbarie, des tire-pipes et des haut-parleurs tonitruants faisant miroiter la fortune aux acheteurs de billets de loterie.

Et la nuit vient tout doucement, les marchands plient bagage et s’en vont. Bientôt, ce ne sera plus dans la rue que la folle sarabande des papiers soulevés par le vent du soir et le joyeux tapage des « jeunesses » s’engouffrant dans les bals publics.

La foire de Couvet prendra cette année une toute autre allure puisqu’il ne sera pas possible de consommer des boissons ou de la nourriture sur place. Mais le plaisir de rencontrer les commerçants sera lui toujours présent… en attendant 2021 !

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