Cette histoire de licences qui affaiblit Fleurier

Le club de basket de Fleurier disputait son deuxième match de la saison à domicile, vendredi soir passé. Auréolés d’un nouveau coach et d’une toute nouvelle dynamique de travail, les Vallonniers appréhendent plus sereinement l’avenir tout en étant conscients qu’ils ont encore pas mal de pain sur la planche. La confrontation contre Bienne a été symptomatique de cette double réalité qui coexiste actuellement du côté de Belle-Roche.

Fin de match fatale

« Mes joueurs n’ont pas grand-chose à se reprocher. Le match a été serré du début à la fin et nous étions encore à égalité quand on a commencé le troisième quart-temps. Honnêtement, ils peuvent être fiers de leur performance. La défense a été plutôt bonne et on a produit du bon jeu en attaque », analyse le coach William Dupuis. Hélas, la fin du duel a viré à l’avantage de Bienne qui s’est finalement imposé sur la marque de 62 à 49. Pour expliquer ce résultat, il faut se pencher sur la 2^e réalité du BC Fleurier : le manque de profondeur !

Le coach français surpris par l’arbitrage

« Nous étions uniquement 7 joueurs, ce qui signifie deux remplaçants seulement. C’est très très peu. La fatigue nous a logiquement joué des tours dans le dernier quart-temps. » Le problème ne vient pas de l’effectif en lui-même mais du fait que le contingent souffre de plusieurs blessés. « Et puis, les jeunes joueurs ne pourront être alignés qu’à partir du prochain match pour une question de validation de licences. » Pour sa quatrième sortie à la tête d’une formation helvétique, le technicien français a été surpris par… l’arbitrage. « Notre adversaire n’a été sanctionné que de 6 fautes. Je n’avais jamais vu ça en 40 ans de basketball. Ce n’est pas parce que c’est de la 3^e ligue qu’il faut tout laisser passer. Il faut appliquer le règlement. Mais bon, la saison est encore longue et notre prochaine victoire ne saurait tarder », promet-il.

D’autant que les Fleurisans ont le temps de s’y préparer. « On joue seulement dans 3 semaines à Soleure (ndlr : le 11 décembre). En passant à deux entraînements hebdomadaires, on va pouvoir encore plus travailler et être fin prêts pour ce rendez-vous ! » Avec William, le travail est roi…

Kevin Vaucher