FC Val-de-Travers
Le paradoxe d’une équipe invaincue qui ne gagne pas !
Val-de-Travers – Helvetia NE 1-1 (0-1). Les étoiles du Courrier (top 3) : *Costa **Reis ***Huguenin
Le FC Val-de-Travers a disputé trois parties depuis le début de saison et reste invaincu pour le moment. Mais… l’équipe de Raphaël Claudio n’a pas encore gagné non plus, enchaînant trois matches nuls coup sur coup en championnat. Le dernier en date remonte à samedi, contre Helvetia NE. Tiens, tiens, une autre équipe invaincue jusqu’à présent. Mais contrairement aux Vallonniers, qui stagnent au 8e rang de la hiérarchie, Helvetia est pour le moment sur le podium, avec 7 unités récoltées déjà. Comme quoi, un même fait peut avoir des réalités bien différentes.
Manque de punch… et d’entraînement ?
Samedi, nous avons eu un condensé de ce qui explique pourquoi Val-de-Travers est si bas au classement actuellement et peine à s’envoler. Les « émeraude » n’osent pas assez aller où ça fait mal. Ils ne sont pas assez « nerveux » sur les ballons. Pareil pour ce qui est de l’impact offensif : les actions manquent de punch et donc… de buts ! Peut-être que le manque d’entraînement de certains éléments est une autre explication possible ? Quoi qu’il en soit, l’engagement permanent qui doit exister dans les meilleurs collectifs de 3e ligue manque encore chez les joueurs du Vallon, c’est une certitude. Contre Helvetia NE, l’écart de niveau était inexistant mais cela n’a pas empêché les « émeraude » de craquer après 114 secondes de jeu : une catastrophe mentale dans cette équipe qui doute.
Et la lumière fut ? Pas vraiment…
Heureusement, les visiteurs n’ont pas profité de l’aubaine pour mettre la pression et faire craquer les hommes de Raphaël Claudio. La jouerie de certains cadres de l’équipe, tels Daniel Costa et Sergio Reis qui a touché la latte à la 10e minute, a alimenté en carburant le jeu vallonnier et offert quelques occasions de répliques offensives (hélas gâchées).
Ce qui a poussé le coach à y croire : « Ça y est, cette fois on y est ! » On y est, on y est, c’était vite dit. Il y a eu du mieux mais toujours autant de fébrilité aussi !
Finalement, c’est dans la nuit des Sugits ou presque (les lumières du terrain ont été allumées à 19 h 41, soit 5 minutes avant la fin de la rencontre) que Derek Lebet est sorti de l’ombre pour égaliser de la tête à la 90e minute. C’était moins une. Au final, les deux équipes restent invaincues mais restent aussi dans leurs réalités bien différentes. Et le plus heureux dans tout ça ? Sans doute le caissier du club qui a économisé quelques sous en retardant le déclenchement de la lumière. Peut-être que les « émeraude » attendaient ça pour marquer ?
Kevin Vaucher