Ça saute, ça sprint, ça crapahute et… ça lutte !
Athlétisme ou lutte, pourquoi choisir ? Agilité du saut en longueur, rapidité du sprint, puissance du lancer du poids et… force de la lutte, pourquoi choisir ? « Pourquoi choisir » aurait pu être le slogan de la journée multisport qui s’est déroulée derrière le collège de Môtiers samedi dernier. Plusieurs sociétés d’athlétisme se sont associées au club de lutte du Val-de-Travers pour la fête de la gym, accompagnée par une initiation à la lutte. Alors, pourquoi choisir ?
« C’est quand même des solides celles et ceux qui font ça »
À cette question plutôt simple, certains parents avaient une réponse somme toute logique d’un point de vue raisonnement : « Moi, j’ai peur que ma fille se blesse en faisant de la lutte. Peut-être qu’elle est un peu frêle pour y trouver son compte. C’est quand même des solides celles et ceux qui font ça », évoquait spontanément une mère de famille. Sa petite a malgré tout pris bien du plaisir en enfilant la traditionnelle culotte des lutteurs et des lutteuses. « J’ai adoré même si je n’y connais rien », rigolait-elle timidement. « La technique, ça s’apprend vite. Ce n’est pas un souci », réagissait un suiveur averti de la discipline dans la bonne humeur. Pour la question des blessures, il est clair que certains sports sont plus accidentogènes que d’autres. Lancer la petite balle (une discipline de l’athlétisme chez les plus jeunes) ne fait pas courir autant de risques qu’une mauvaise chute sous un adversaire imposant à la lutte, c’est évident.
Le « contact » de la lutte et le cardio ainsi que l’agilité de l’athlétisme, un bon ménage ?
Un sport de contact doit vivre avec cette réalité. Il convient toutefois de rappeler que l’athlétisme doit aussi faire avec ses blessures types telles que les lésions musculaires et ligamentaires par exemple. « Elle jouit malgré tout d’une meilleure réputation car ses blessures sont considérées comme moins impactantes dans l’esprit des gens », répond un suiveur… de l’athlétisme cette fois-ci. À l’inverse, comment les adeptes de la lutte perçoivent-ils l’athlétisme ? Beaucoup déplorent « un manque de contact », bien sûr !
Mais presque autant se disent intéressés par ce que certaines disciplines peuvent apporter. « Moi, j’aimerais bien avoir plus de cardio et plus d’agilité et de souplesse. Cela m’aiderait beaucoup à gagner mes passes », témoignait un jeune lutteur en herbe. Alors finalement, pourquoi choisir ?
Kevin Vaucher
Résultats de la fête de gym de Môtiers
Vingt-sept athlètes de la FSG Couvet ont participé à la petite fête de gymnastique organisée à Môtiers, où ils se sont mesurés aux autres jeunes de la vallée. Tous les participants ont disputé quatre disciplines, avec pour objectif de décrocher une médaille d’or ou simplement de battre leurs propres records.
Filles : U16 : 1. Megane Valverde, Couvet, 1337 points. U14 : 1. Ciara Gaille, Couvet, 1447 – 2. Fiona Valverde, Couvet 1172 – 3. Luane Merlin, Môtiers, 1070 – 4. Eunice Alves, Couvet, 775 – 5. Nora Dubois-dit-Cosandier, Travers, 540. U12 : 1. Zoé Amstutz, Couvet, 1141 – 2. Camille Perret, Môtiers, 918 – 3. Aline Valverde, Couvet, 880 – 4. Leonie Rey, Môtiers, 788 – 5. Giulia Napolillo, Couvet, 339. U10 : 1. Mathilde Merlin, Môtiers, 575 – 2. Saskia Cand, Môtiers, 461 – 3. Marie Fernandes, Môtiers, 456 – 4. Jade Rey, Môtiers, 455 – 5. Iliana Munoz, Couvet, 337 – 6. Sofia Balmas, Couvet, 319 – 7. Mila Dubois, Travers, 315 – 8. Chenoa Bigler, Couvet, 315 – 9. Luna Perret, Môtiers, 309 – 10. Margot Rota, Couvet, 308 – 11. Lilwen Robert, Môtiers 246 – 12. Olivia Ossandón, Travers, 234 – 13. Maliya De Marzo, Couvet, 227 – 14. Nora Marques, Couvet, 205 – 15. Zainab Zubarkhel, Couvet, 20. U8 : 1. Inès Leite Pereira, Couvet, 736 – 2. Soizic Nedelec, Môtiers, 615 – 3. Théa Frey, Couvet, 471 – 4. Alice Blaser, Couvet, 443. U6 : 1. Xana Bigler, Couvet, 299 – 2. Giuliana Cobral, Couvet, 30 – 3. Emie Rey, Môtiers, 16 – 4. Hailey Benoît, Môtiers, 15 – 5. Livia Martin, Môtiers, 2. U4 : 1. Nora Hirschi, Môtiers, 24 – 2. Klervi Nedelec, Môtiers, 5.
Garçons : U10 : 1. Arthur Blaser, Couvet, 786 – 2. Florian Rota, Couvet, 468 – 3. Matteo Gaille, Couvet, 448 – 4. Yannik Maire, Couvet, 403 – 5. Gino Bezzola, Môtiers, 295 – 6. Matteo Napolillo, Couvet, 95. U8 : 1. Sasha Bruot Coulon, Couvet, 857 – 2. Mathias Rey, Môtiers, 668 – 3. Mathéo Cand, Môtiers, 580 – 4. Alexandre Fernandes, Môtiers, 5. U6 : 1. Colin Blaser, Môtiers, 381 – 2. Simon Derendinger, Travers, 55 – 3. Leroy Frey, Couvet, 23. U4 : 1. Emile Blaser, Môtiers, 36 – 2. Mathis Rub, Couvet, 15 – 3. Nino Derendinger, Travers, 14 – 4. Nolan Brocard, Travers, 4 – 5. Matteo Benoît, Môtiers, 2.