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Chroniques
18 juillet 2025

Insolite

Sur les deux pattes arrière, ils cumulent plus de 4 mètres de beauté !

Les concours de beauté ont souvent des critères bien spécifiques qui incluent celui de la taille. Avec leurs 98 à 100 centimètres, Stanys et Taïga auraient bien du mal à s’en approcher. Mais, lorsqu’ils se mettent sur leurs deux pattes arrière, les deux lévriers irlandais n’ont aucun mal à dépasser les deux mètres chacun et la grande majorité des humains. Mais eux, c’est dans l’univers des concours de beauté canins qu’ils font des ravages. Nous sommes allés à la rencontre de ces deux « monstres de beauté » du côté des Verrières.

Sans mauvais jeu de mots, il faut être capable de prendre de la hauteur pour arriver jusqu’à Stanys et Taïga. D’abord pour arriver jusqu’aux Verrières et ensuite pour arriver à tenir la comparaison avec ces deux « chiens-loups » à l’envergure démesurée. « Ne vous inquiétez pas, ils sont gentils comme tout », me dit le couple de propriétaires Nathalie et Pierre-Alain à mon arrivée. Gentils oui, affectueux aussi ! À peine ai-je mis un pied dans le jardin protégé par de hautes barrières que je me retrouve généreusement léché du talon jusqu’au fémur. Voilà ce qu’on peut appeler un accueil chaleureux.

Une race utilisée en Irlande pour éradiquer le loup !

Le mâle Stanys a quatre ans et la femelle Taïga a deux ans et neuf mois. Ils viennent tous les deux de France. Ces lévriers ne tiennent pas leur nom « wolfhound » grâce à leur physique hors norme mais par rapport à leur rôle de l’époque. « Ils étaient utilisés pour éradiquer les loups en Irlande. Ce sont de tellement bons chasseurs qu’il n’y avait plus un seul loup à la fin des années 1700. » En lieu et place d’être félicitée, la race a payé au prix fort son efficacité : « Comme elle avait perdu sa fonction première – celle d’éradiquer les loups –, elle a perdu de son intérêt pour les humains et s’est gentiment éteinte. » Si bien qu’il ne restait plus un seul spécimen en 1832. « Heureusement, il y a quelqu’un qui s’est battu pour relancer la race en effectuant différents croisements à partir de 1862 », déploie Pierre-Alain Rottet. Cet homme est le capitaine George Augustus Graham !

« Notre petite-fille a appris à marcher en s’agrippant à leurs poils »

« Il est parvenu à revenir à quelque chose de plus ou moins conforme avec ce qu’elle était initialement. » Avec 120 naissances l’an dernier, la race est néanmoins toujours considérée comme menacée d’extinction dans les dix ans. Pourtant, avoir des chiens de 100 centimètres à quatre pattes a des avantages qu’on ne soupçonne même pas : « Notre petite-fille a appris à marcher grâce à eux, en s’agrippant à leurs poils. » Des poils dont le couple prend un soin total : « Un toiletteur vallonnier s’en occupe poil par poil (littéralement). La dernière fois, cela lui a pris une douzaine d’heures pour apprêter Stanys. » S’ils se donnent autant de peine à coiffer leurs lévriers, c’est qu’ils participent depuis deux ans à des concours de beauté avec eux et qu’une taille aux ciseaux laisserait des marques immédiatement sanctionnées par le jury. Et dans ce domaine, Taïga et Stanys font aussi office de grands, de très grands dans leur catégorie. Pour preuve, encore un titre à gagner et la femelle aura remporté tout ce qui peut l’être sur le plan national.

« On ne sort jamais, on donne tout pour nos chiens. »

La championne suisse de beauté est talonnée de près par le mâle qui vient d’être sacré « meilleur de race » et « meilleur mâle » lors d’un concours en Suisse allemande. « Ces prix reconnus nous ont rapidement ouvert de nombreuses portes dans ce milieu », dévoilent ceux qui viennent de faire la couverture de l’Irish Wolfhound Club Suisse. Si cette passion leur rapporte beaucoup sur le plan personnel, elle engendre néanmoins quelques sacrifices, notamment financiers : « On ne sort jamais, on ne part jamais en voyage et on mange des pâtes aux œufs tous les jours. On donne tout pour nos chiens », résume Nathalie pleine d’entrain. Ceux-ci pourraient prochainement leur rendre la monnaie de leur pièce sous forme de portée. Et comme il n’est pas rare qu’une portée dépasse les dix chiots, il va encore falloir faire un peu de place pour quelques mètres de beauté supplémentaires…

Kevin Vaucher

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