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La «mort» de Windows 10 donne vie à une journée intense à la salle Unia!
Le 14 octobre, Microsoft a décidé d’arrêter le support de son système d’exploitation Windows 10. Si on vous a déjà perdu après cette courte introduction, c’est que vous auriez peut-être dû participer à la journée d’accompagnement, proposée samedi dernier, à la salle Unia. Le très engagé Alain Cochard ainsi que le très calé Daniel Gerber faisaient partie des « sauveteurs du jour ». En effet, l’appel lancé dans le Courrier du Val-de-Travers a été particulièrement entendu et de nombreuses personnes se sont déplacées avec leurs questions pour comprendre ce que cet arrêt engendrait comme conséquences et offrir une nouvelle vie à leur ordinateur grâce à un autre système d’exploitation – libre celui-là –, appelé Linux.
Les données au cœur des préoccupations
« Il y a eu énormément de personnes âgées mais aussi des familles et quelques plus jeunes personnes. La plupart étaient inquiets pour leurs données : comment pouvaient-ils sauvegarder leurs données en passant de Microsoft à Linux. Beaucoup nous ont sollicités pour la gestion de leur courrier électronique (e-mails) car c’est la principale utilisation qu’ils font avec leurs ordinateurs. » Merci Alain ou Daniel ? « Non, moi c’est Max ! Je suis juste venu pour aider comme j’ai quelques notions dans ce domaine. » Comme lui, on a ainsi vu plusieurs « sauveteurs volontaires », venus simplement pour dépanner ceux qui nagent un peu dans l’océan numérique.
Qu’est-ce qu’il va vite mon ordinateur maintenant
« Il y a une belle énergie, c’est cool et il y a vraiment du monde. On ne s’attendait pas à une telle demande », glissait Alain en passant d’un ordinateur à un autre pour répondre aux sollicitations. Cerise sur le cookie (paraît-il qu’ils sont nombreux sur internet), cela a aussi été l’occasion de donner un bon coup de frais aux machines : « Qu’est-ce qu’il va vite mon ordinateur maintenant », savourait une participante satisfaite. Et comme toujours dans le monde d’Unia, la convivialité et l’entraide n’avaient pas de prix puisque ce service a été proposé gratuitement (prix libre) à la population. Pour quel résultat au final ? « Passer sur un système d’exploitation comme Linux peut être déroutant au début, notamment pour prendre en main l’interface. Il faut un peu sortir de sa zone de confort mais ses applications de base répondent aux besoins de 99% de la population », conclut Max, tout heureux d’ouvrir une nouvelle « fenêtre » dans les ordinateurs vallonniers.
Kevin Vaucher







