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Chroniques
12 septembre 2025

Musée de l’automobile

La première voiture du Val-de-Travers était une « tue belle-mère » !

La Fondation Burkhardt-Felder ne cesse de surprendre dans son offre d’expositions d’exception. Non, on ne vous parlera pas d’art aborigène cette fois-ci mais… d’automobiles. C’est encore très peu connu mais une collection incroyable s’est implantée au fond du jardin ou plutôt du parc du château d’Ivernois, sur la Grande Rue 7 de Môtiers. Parmi la petite trentaine de véhicules présentés, on trouve la première voiture à avoir circulé au Vallon. Son nom : la « tue belle-mère » !

Theresa et Gérard Burkhardt ont vécu en Australie pendant vingt-cinq ans. Durant leur séjour, ils ont découvert l’art des Aborigènes australiens mais ils se sont aussi pris d’affection pour les voitures de collection et l’histoire de l’automobile. De retour en Suisse, à Môtiers, le couple s’est alors donné pour mission de faire partager sa passion avec le grand public. Cela a donné vie à La grange – pour l’art aborigène – et au manège pour l’art automobile.

Le sol du manège s’abaisse de 2 mètres pour agrandir la collection

Une visite guidée du manège a été organisée dimanche passé, attirant plusieurs dizaines de curieux et curieuses. Pour y accéder, il faut d’abord passer dans la cour d’honneur du bâtiment construit au 17e siècle, classé au patrimoine fédéral notamment. Ce château appartient à la Fondation Burkhardt-Felder et a notamment abrité un certain Jean-Jacques Rousseau durant 3 ans.

Une fois le château traversé, il faut encore parcourir le parc pour arriver au fameux manège. Et là, première surprise : « La collection de Monsieur Burkhardt a pris tellement d’ampleur qu’il a fallu descendre le sol de 2 mètres pour créer un second étage », dévoile notre guide du jour.

« À l’époque, on achetait un châssis roulant puis une carrosserie »

Une fois à l’intérieur, la collection qui comporte des modèles de 1897 à 1980, brille de mille feux ! De quoi attirer les convoitises : « On m’a dit qu’il y avait trop de voitures et qu’on pouvait repartir avec une Porsche », glisse un homme à sa femme qui accueille ces mots en rigolant. Mais pas le temps de rire davantage, la visite débute avec la voiture la plus chère de l’année 1916, conservée sur sa forme originale. « La Crane Simplex reflète bien ce qu’était l’automobile à la base. À l’époque, on achetait un châssis roulant sur lequel on venait greffer une carrosserie. Son châssis coûtait 5000 dollars et son ‘enveloppe’ également alors que le salaire moyen était de 20 dollars par semaine environ. C’est dire si c’était un produit de luxe. » Luxe ou non, il fallait faire avec les avancées technologiques de l’époque qui ne pouvaient pas empêcher le toit du véhicule de « branlasser » dans tous les sens lorsque la vitesse atteignait 50 km/h.       

Avec la Holsman, il fallait monter les collines en marche arrière !

Ce confort très aléatoire, dirons-nous, n’est rien par rapport à celui de la Jeanperrin de 1897 qui a été la première voiture à rouler au Val-de-Travers. « Comment ? Oui, vous l’avez dit, la finition est très sommaire », dit notre guide devant cette auto délestée de tout capot et de toutes vitres. « On est plus proche de la calèche que de la voiture », me fait remarquer un visiteur. En effet ! « On appelait ça un tue belle-mère », finit par lâcher notre guide, déclenchant l’hilarité générale. Juste à côté, on trouve une Holsman à peine plus récente (1909) dont la pointe de vitesse était limitée à 30 km/h. « La position du moteur fait qu’il fallait emprunter les collines en marche arrière pour espérer arriver en haut. » Et au pire, on pouvait laisser la belle-mère en bord de route, non ?

Kevin Vaucher

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