Cette dernière question ne vient pas de nous mais d’un spectateur présent samedi, en bord de terrain des Sugits. Pour aller en son sens, il est vrai que les joueurs de Raphaël Claudio ont montré une performance sur courant alternatif : d’abord dominateurs puis fébriles et à nouveau mieux mais sans être déterminants pour autant. Bref, on s’est parfois ennuyé devant le manque de constance et d’homogénéité dans le jeu. « Le problème ne vient pas de l’effectif – qui est pratiquement resté le même que l’an dernier – mais il est collectif », ajustait ce fidèle spectateur. Totalement vrai !

Un quart d’heure de patron avant de commencer à douter

Malheureusement pour les « Emeraudes », le foot est un sport collectif. Et on a constaté à de trop nombreuses reprises que la balle avait du mal à circuler efficacement dans le « onze » vallonnier. Mais il ne faut pas tout peindre en noir non plus après deux matches nuls. Samedi, les locaux ont montré qu’ils étaient capables de dicter le rythme en patrons durant le premier quart d’heure de jeu. A l’ouverture du score rapide d’Evan Gaier (3^e) s’est couplée une maîtrise totale de la balle. Hélas, il a suffi d’une action, d’une balle arrêtée et de l’égalisation pour faire totalement tomber ce fragile équilibre qui semblait avoir été trouvé. Même si Derek Lebet a redonné un peu miraculeusement l’avantage à ses couleurs (28^e), la douce léthargie s’est poursuivie avec les mêmes effets en bout de ligne : une nouvelle égalisation des Vaudruziens. Bien qu’inférieurs sur le papier, les visiteurs ont quant à eux fait preuve de cohésion pour venir bousculer le FC Val-de-Travers. Alors ennuyeuse cette équipe ? Non mais encore fragile dans son équilibre collectif !