Casting de choix pour la Revue neuchâteloise

Après une dernière édition ayant attiré plus de 6000 spectateurs entre Colombier et La Chaux-de-Fonds, la Revue neuchâteloise est de retour au programme pour un nouveau millésime. « Ce grand succès nous donne la chance de continuer l’aventure pour une 5^e édition », a déclaré Jacques Haeberli, producteur exécutif du spectacle, mardi, en préambule de la conférence de presse. Comme depuis sa renaissance, l’humoriste neuchâtelois, David Charles, est toujours l’homme-orchestre de la revue, à la fois sur les planches, à l’écriture et à la mise en scène.

Une mise en scène qu’il effectuera, comme l’année dernière, avec Jean-Luc Barbezat. « Je suis très heureux de notre complicité et complémentarité », relève David Charles. Par rapport à la dernière édition, l’humoriste souligne quelques changements au « casting ». Ainsi, sur celui-ci apparaissent les noms de Thierry Meury et de Véronique Mattana, spécialiste reconnue des Revues genevoises et aussi le retour de Pierre Aucaigne. Jessie Kobel et Jenny Lorant, « la voix musicale de cette revue, seront présents pour la troisième fois. « C’est un casting magnifique ! Il n’y a que des spécialistes et des experts ! », rigole David Charles, en ajoutant que réunir cette ribambelle de noms, un an après Cuche et Barbezat, est « assez délirant ».

Écriture à plusieurs mains

Côté spectacle, ce dernier abordera les thématiques variées de l’actualité régionale, nationale ou mondiale de l’année écoulée au travers de différents sketches. « Nous avons constaté que ce format, sans vrai fil rouge, était plus dynamique », explique David Charles. Pour l’écriture, l’humoriste neuchâtelois indique que « tout le monde met un peu sa patte », ainsi œuvreront, en plus de David Charles et de Jean-Luc Barbezat, entre autres, Christophe Bugnon, Thierry Meury ou encore Karim Slama. Et y-a-t-il des pistes pour connaître leurs sujets ?

L’homme-orchestre de la revue note que l’humour sera satirique, mais bienveillant, et qu’il s’agit d’un spectacle avant tout populaire. « Il y a toujours des thèmes qui s’imposent, mais le plus important c’est leur universalité », avance Thierry Meury. Pierre Aucaigne précise que le sujet doit surtout parler au public en ajoutant que d’ici à janvier, beaucoup de choses peuvent se dérouler. « Alors on devra en parler sinon on passera pour des cons ! », rigole Thierry Meury. Le ton est donné, mais le voyage d’une élue verte dans un sultanat ne devrait pas être ignoré.

Soirées « apéritif-dînatoire »

En effet, les dates des représentations de cette édition de la Revue neuchâteloise sont peut-être le plus grand changement. En raison des agendas des comédiens et comédiennes et des calendriers des salles, cette édition débutera le 15 janvier 2026 à l’Auditoire de Vigner à Saint-Blaise, jusqu’au 22 février, les jeudis, vendredis, samedis et dimanches. Puis, le spectacle se tiendra à La Chaux-de-Fonds à Notre-Dame de la Paix du 4 au 8 mars, les mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche. « Ces dates se démarquent de celles des autres revues, donc cela peut être un avantage », estime Thierry Meury. « Notre spectacle a souvent migré de salle en salle, on espère que le public s’adaptera autant que nous », plaisante David Charles.

Une migration du théâtre de Colombier à l’Auditoire de Vigner qui offre aussi l’opportunité à l’équipe de la revue de proposer un autre format de représentation à Saint-Blaise, avec des apéros-spectacles. « Les jeudis et vendredis, le public pourra réserver un apéritif-dînatoire dès 18 h avant la représentation », détaille David Charles, qui espère que cela créera « une ambiance différente ». Et des salles plus petites n’effrayent pas l’équipe du spectacle. « Nous verrons, mais nous proposons quelques représentations en plus », juge Jacques Haeberli, en concluant que « la billetterie a déjà bien démarré ».

Gabriel Risold